Nos films préférés de 2015

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Par Euronews
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Et maintenant un regard sur certains des nos meilleurs films de l’année, des oeuvres intimistes, des comédies, des films politiques venus de

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Et maintenant un regard sur certains des nos meilleurs films de l’année, des oeuvres intimistes, des comédies, des films politiques venus de différents pays. Chaque film est une invitation pour voir le monde au travers des yeux d’un réalisateur.

On commence avec Béliers, un ovni venu d’Islande avec deux frères vivant dans une vallée isolée, deux frères qui ne se parlent plus depuis quarante ans et qui vont devoir s’unir pour sauver ce qu’ils ont de plus précieux : leurs béliers.

Vers l’autre rive très beau film de Kiyoshi Kurosawa plutôt connu pour ses films d’horreur et fantastiques. Le réalisateur a fait ici un film d’amour qui parle de la mort, de cette absence, et de ce deuil que nous ne pouvons pas ne pas faire. Finalement qu’est-ce que l’amour ? Le réalisateur grec Yorgos Lanthimos pose la question dans son film The Lobster.
Et il le fait d’une bien étrange façon…

On se retrouve ainsi dans une société où le célibat est devenu un délit et où on doit trouver l‘âme soeur sous peine d‘être transformé dans un animal de son choix.

Le film est brillant, couronné par le prix du jury à Cannes, remarquablement filmé dans la lumière naturelle d’une belle et inquiétante campagne irlandaise.

“Mia Madre,” du réalisateur italien Nanni Moretti qui a brossé le portrait déroutant d’une femme, une réalisatrice de cinéma, face à la mort de sa mère.

Le film a un caractère autobiographique et dépeint une expérience vécue par le réalisateur lui-même

Elza Gonçalves, Euronews : “Parmi les films les plus remarquables de 2015, plusieurs se sont inspirés d‘événements sociaux et politiques récents.”

A travers une série d’histoires tragi-comiques le réalisateur portugais Miguel Gomes dénonce l’austérité folle qui a plongé le Portugal dans la plus grande crise social des dernières décennies.
Dans un registre original ou il mélange fable et documentaire, le réalisateur donne la parole aux gens brutalement touchés par le chômage et il compose une satire autours des hommes politiques et les experts du FMI qui contrôlent de près les comptes du pays.

“Mustang” une ode à la liberté qui dénonce une société dominée par une morale ultra-conservatrice.
Dans des scènes intimistes , gorgées de soleil, le réalisateur turc Deniz Gamze Ergüven nous montre le goût des jeunes filles pour la vie et le plaisir malgré leur emprisonnement …

Une perle du cinéma brésilien. “Une seconde mère” de Anna Muylaert. Le personnage principal est la bonne d’une riche famille à São Paulo. Val est considéré comme un membre de la famille, elle a élevé le fils des patrons comme si c‘était son propre enfant, mais dort dans une petite annexe, à l’arrière de la maison des patrons

La réalisatrice exploite le potentiel comique des inégalités dans un pays en pleine mutation. En évitant les clichés, elle montre la complexité des personnages et choisit toujours des chemins inattendus.”

Elza Gonçalves, Euronews : “Voici pour notre choix. Mais quel est le votre. N’hésitez pas à parler de votre film préféré de l’année sur nos réseaux sociaux. Et que cette prochaine année soit pleine de bons films.”

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