"Casse-Noisette", le ballet qui fait rêver

En partenariat avec
"Casse-Noisette", le ballet qui fait rêver
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

“Mes yeux sont éblouis, mon âme est ravie”. Voilà ce que Stendhal écrivait en 1817 après avoir vu pour la première fois le théâtre San Carlo de

“Mes yeux sont éblouis, mon âme est ravie”. Voilà ce que Stendhal écrivait en 1817 après avoir vu pour la première fois le théâtre San Carlo de Naples. Le plus vieil opéra d’Europe, inauguré en 1737 vient d’accueillir sur scène le ballet classique incontournable des fêtes de fin d’année : “Casse-Noisette” de Tchaïkovski, chorégraphié par Marius Petipa et Lev Ivanov.

“Casse-Noisette”, c’est le ballet qui fait rêver chaque petit rat de l’opéra. Un grand classique intemporel, une fable féerique et romantique portée par des personnages oniriques.

“Le pas de deux dans “Casse-Noisette” et sa musique ont une dimension telle que ce ballet offre des possibilités incroyables en matière de danse”, raconte la danseuse Anbeta Toromani. “C’est un rêve pour tout danseur. Interpréter par la danse des sentiments exprimés par la musique et les pas, c’est plutôt difficile.
Vous devez vraiment essayer d’exprimer la grâce, la légèreté. Ce n’est pas facile quand vous êtes en plein effort physique d’avoir l’air doux et naturel mais c’est toute la magie du ballet !”

“Les danseurs ont leur propre langage, un langage complexe”, poursuit la danseuse. “On réalise certains mouvements, on mime des actions et des sentiments qui doivent être expliqués et compris. Par exemple dans Giselle, il serait mon fiancé mais ça demande quelques explications !”

“Ceux qui aiment le ballet, l’aiment de manière sincère”, confie Anbeta Toromani. “Et quand on est amoureux, c’est dur d’arrêter même quand on vous dit “Laisse tomber, tu n’y arriveras pas”. Vous persistez, c’est ça qui est si beau, vous tombez follement amoureux et tous les sacrifices que vous endurez sont oubliés. Et au final, la danse vous fait vraiment rêver, plus que toute autre chose.”

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

En coulisses

Prix Herbert von Karajan des jeunes chefs d'orchestre : la relève est là !

Le Prix Herbert von Karajan : rencontre avec les jeunes chefs d'orchestre d'exception en compétition