Un programme ambitieux pour la présidence de l'UE

Un programme ambitieux pour la présidence de l'UE
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button

Le déplacement de la Commission européenne à Amsterdam marque le coup d’envoi politique de la présidence néerlandaise de l’Union. La réponse à la

PUBLICITÉ

Le déplacement de la Commission européenne à Amsterdam marque le coup d’envoi politique de la présidence néerlandaise de l’Union. La réponse à la crise migratoire sera une nouvelle fois au cœur des débats européens. Le Premier vice-président de la Commission doit ainsi se rendre la semaine prochaine en Turquie pour faire le point sur plan d’action conclu avec Ankara pour limiter l’arrivée des réfugiés. Mais Frans Timmermans se tourne aussi vers les États membres. Il estime « que la volonté politique progresse mais trop lentement malheureusement. Sincèrement nous devons réaliser l’urgence de la situation ».
Le maintien ou non du Royaume-Uni au sein de l’Union sera aussi prochainement sur la table des négociations de la présidence néerlandaise. Le Premier ministre des Pays-Bas se dit relativement optimiste quant à la possibilité d’un accord entre Londres et ses partenaires européens. Mark Rutte pourrait d’ailleurs jouer le rôle de cheville ouvrière dans ce débat entre le dirigeant britannique et différents responsables européens.
La Commission se penchera aussi rapidement sur le cas de la Pologne et ses réformes controversées de la justice et des médias publics. Pour le président de l’institution, Jean-Claude Juncker, il n’est pas question de blâmer Varsovie mais il attend toujours des précisions.
Cette présidence pourrait cependant n‘être qu’une parenthèse pour la coalition gouvernementale en place aux Pays-Bas. La presse néerlandaise évoque d‘éventuelles élections anticipées une fois cette mission européenne terminée.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Macédoine du Nord : une candidate de droite arrive en tête du scrutin

Une attaque russe contre l'OTAN se solderait par une défaite pour Moscou (Radek Sikorski)

Le cas d’Ilaria Salis devient une question européenne