La Ligue arabe fait front avec l'Arabie Saoudite contre l'Iran

La Ligue arabe fait front avec l'Arabie Saoudite contre l'Iran
Tous droits réservés 
Par Euronews avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

L’Arabie Saoudite reçoit le soutien de la Ligue arabe dans la crise diplomatique qui l’oppose à l’Iran. Réunis dimanche au Caire à la demande de

PUBLICITÉ

L’Arabie Saoudite reçoit le soutien de la Ligue arabe dans la crise diplomatique qui l’oppose à l’Iran.
Réunis dimanche au Caire à la demande de Ryad, les chefs de la diplomatie des pays de la Ligue arabe ont exprimé leur “solidarité totale” face je cite aux “actes hostiles et provocations de l’Iran”. Ils ont condamné les manifestations et l’attaque contre l’ambassade saoudienne en Iran. _“L’Iran est responsable de cette attaque, en raison de sa violation de la loi internationale et des Conventions de Genève relatives à la protection des siège diplomatiques. Et l’Iran sera responsable de toutes les répercussions dangereuses à venir” souligne le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Elaraby.

L’exécution début janvier en Arabie Saoudite d’un dignitaire chiite a mis le feu aux poudres. La Ligue arabe a par ailleurs qualifié les déclarations de l’Iran chiite au sujet de ces exécutions “d’ingérence flagrante” dans les “affaires internes du Royaume” saoudien, la puissance régionale sunnite. Samedi déjà, le Conseil de coopération du Golfe (CCG) avait apporté son “soutien total” à l’Arabie Saoudite, menaçant de “prendre d’autres mesures contre l’Iran si ce pays poursuit ses agressions”.

Depuis Ryad et Téhéran ont rompu leurs relations. Bahreïn, le Soudan et Djibouti ont fait de même.

Et alors que les chefs de la diplomatie arabes étaient réunis au Caire, le ministre des Affaires étrangères iranien accusait Ryad d’utiliser la crise diplomatique pour “créer des tensions” et “influer négativement sur la crise syrienne”.
L’ONU espère en effet voir s’ouvrir dès le 25 janvier à Genève des négociations entre le régime du président Bachar al-Assad, soutenu par Téhéran, et les rebelles qui combattent son gouvernement, appuyés eux par l’Arabie saoudite. “Nous ne permettrons pas aux actions saoudiennes d’avoir un impact négatif sur la résolution de la crise syrienne”, a souligné M. Zarif dans un communiqué. Son homologue saoudien au Caire a alors rétorqué que son pays “soutenait pleinement” les pourparlers pour la paix en Syrie.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Tribune. Un axe Arabes-Israël contre l'Iran est désormais une réalité

Les principaux acteurs du tourisme se réunissent à l’ITB Berlin 2024

Guerre Russie-Ukraine : Volodymyr Zelensky recherche le soutien de l'Arabie saoudite