C’est l’histoire d’un petit génie de la finance, autiste et asocial, qui perçoit les signes avant-coureurs de la crise des subprime, dès le début de
PUBLICITÉC’est l’histoire d’un petit génie de la finance, autiste et asocial, qui perçoit les signes avant-coureurs de la crise des subprime, dès le début de 2007, soit plus d’un an avant la faillite de Lehman Brothers.
“Je pense que beaucoup de gens se disaient ‘Qu’est-ce que tu fais ? Pourquoi passes-tu du temps à écrire ce script ?’ Il y a certainement de plus grands projets qui sont plus dans mes cordes, mais vous savez, les gens qui me connaissent savent que je suis passionné par ce genre de sujets donc ils m’ont laissé toucher le script. Ce qui a été déterminant, c’est quand le script a été envoyé à tous les acteurs. Christian Bale, Gosling, Pitt et Carell l’ont lu et ils ont tous répondu ‘oui’ assez vite, c’est ce qui a accéléré les choses”, raconte Adam McKay, le réalisateur.
“Le mieux c’est que McKay voulait déglamourisé l’univers de Wall Street et c‘était drôle, car à chaque fois que je l’ai vu décrit dans un film – autant que je m’en souvienne – c’est très enjôleur, donc Adam a vraiment rompu cette image”, estime Ryan Gosling.
“C’est merveilleux ce qu’a fait Adam non ? Il casse ce mythe, selon lequel les gens comme vous et moi ne peuvent pas comprendre. Ce n’est pas si compliqué à comprendre quand vous y mettez un visage humain et que vous enlevez tout ce jargon et ces codes que Wall Street utilise exprès pour vous embrouiller, vous savez”, relativise l’acteur Christian Bale.
Mieux qu’un cours de finance, “The Big Short, le casse du siècle” est un reportage romanesque tiré du livre du journaliste Michael Lewis. Il décrit comment quatre originaux de la finance se sont enrichis grâce à l’éclatement de la bulle immobilière américaine.