L’arrêt de la Cour européenne des droits de l’Homme sonne comme une mise en garde aux salariés qui passent du temps sur internet à des fins
L’arrêt de la Cour européenne des droits de l’Homme sonne comme une mise en garde aux salariés qui passent du temps sur internet à des fins personnelles. Cette juridiction européenne – à laquelle sont soumis 47 pays – a donné raison à l’employeur d’un ingénieur roumain qui l’avait licencié en 2007 parce qu’il échangeait des messages personnels durant ses heures de travail.
Bogdan Mihai Barbulescu avait fait valoir que son employeur n‘était pas en droit de fouiller dans ses communications. Faux, rétorque la Cour. Si le règlement intérieur précise que les communications à des fins personnelles sont interdites, alors, l’entreprise peut vérifier les courriers électroniques et autres comptes internet sur lesquels s’est connecté l’utilisateur au travail.
Dans le cas de ce salarié, les relevés avaient montré qu’il avait échangé notamment avec son frère et sa fiancée sur des sujets n’ayant aucun lien avec son travail.
Pour en savoir plus, voir ici les explications de la Cour