La Turquie et l'Allemagne au chevet des victimes de l'attentat d'Istanbul

La Turquie et l'Allemagne au chevet des victimes de l'attentat d'Istanbul
Tous droits réservés 
Par Raphaele Tavernier avec Agences
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Au lendemain de l’attentat suicide survenu à Istanbul, le Premier ministre turc a rendu visite aux blessés hospitalisés. Il était accompagné du

PUBLICITÉ

Au lendemain de l’attentat suicide survenu à Istanbul, le Premier ministre turc a rendu visite aux blessés hospitalisés. Il était accompagné du ministre allemand de l’Intérieur en déplacement à Istanbul. L’Allemagne a payé un lourd tribut. Dix de ses ressortissants ont été tués lors de l’attaque.

Thomas de Maizière a indiqué qu’aucun élément de l’enquête ne permettait dans l’immédiat de dire que les Allemands avaient été spécifiquement visés par cette attaque.

“Il n’y a pas de raisons d’interrompre les voyages en Turquie. Mais il faut bien sûr tenir compte des avertissements émis par les ministères des Affaires étrangères et de l’Intérieur et ne pas se rendre dans certaines régions en situation de crise”, a dit le ministre allemand de l’Intérieur.

Sur les lieux de l’attaque, dans le quartier touristique de Sultanahmet, près de la Basilique Sainte-Sophie et de la Mosquée bleue, les deux monuments les plus visités de Turquie, officiels et anonymes ont rendu hommage aux victimes ce mercredi. Parmi eux, David Keesling, un touriste allemand qui a échappé de peu à l’attentat.

“Nous étions à Sainte-Sophie et nous avons entendu l’explosion. Nous sommes restés là-bas pendant deux heures, car c‘était l’endroit le plus sûr. Nous partons aujourd’hui, mais avant nous voulions revenir ici et adresser nos condoléances au peuple turc. Car nous avons aimé notre séjour en Turquie et personnellement, je reviendrai à Istanbul”, explique-t-il.

Un touriste égyptien raconte qu’il n‘était pas là au moment de l’explosion, mais il a quand même tenu à venir par solidarité. “Car le terrorisme est un très gros problème pour le monde entier”, dit-il.

Depuis le mois d’octobre et l’attaque qui avait fait 103 morts à Ankara, la Turquie est en État d’alerte maximum. Un constat qui en entraîne un autre : le tourisme risque d’en prendre un coup. Or, c’est un secteur-clé de l‘économie du pays. La Turquie accueille chaque année plus de 35 millions de visiteurs.

Bora Bayraktar, euronews:
“Des milliers de touristes visitent quotidiennement la place Sulthanamet. Ce mercredi, ils étaient donc nombreux, mais avaient fait le déplacement pour une autre raison, rendre hommage aux victimes, déposer des fleurs et envoyer un message de solidarité contre le terrorisme”.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Attentat d'Istanbul : le kamikaze identifié

Attentat d'Istanbul : la police turque multiplie les arrestations de djihadistes présumés

La Turquie attribue l'attentat-suicide d'Istanbul à l'État islamique