Renault fait les frais du " syndrome Volkswagen " en bourse

Renault fait les frais du " syndrome Volkswagen " en bourse
Par Anne Glémarec avec AFP
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Le titre du constructeur automobile français a dévissé à la bourse de Paris sur des soupçons de fraude aux émissions polluantes après la perquisition de ses locaux par la Répression des fraude

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Renault a été vertement sanctionné ce jeudi 14 janvier à la bourse de Paris sur des soupçons de fraude aux émissions polluantes. Le titre du constructeur automobile français perdait 10,28 % à la clôture, la plus forte baisse du Cac40. Il avait décroché de 20 % en séance.

En cause : la révélation par un syndicat de perquisitions de la Répression des fraudes dans les locaux du groupe la semaine dernière. Pour tenter d’arrêter l’hémorragie boursière, la direction de Renault a confirmé ces perquisitions, précisant qu’aucun logiciel truqueur n’avait été détecté. Et de rappeler qu’après le scandale Volkswagen une “commission technique indépendante a été mise en place par le gouvernement français pour vérifier que les constructeurs français n’ont pas équipé leurs véhicules de logiciels équivalents”.

Mais voilà, selon la radio publique France Inter citée par l’AFP, les résultats de Renault aux tests réalisés par cette commission seraient particulièrement mauvais. Le mois dernier, le constructeur s‘était engagé à investir 50 millions d’euros pour réduire l‘écart entre les émissions polluantes de ses voitures en conditions d’homologation et en situation réelle.

Renault et son secteur ont aussi été pénalisés ce jeudi par l’annonce d’une chute de 35,7 % des ventes de véhicules en Russie l’an dernier, par rapport à 2014.

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