La planète n’en a pas fini avec les épisodes extrêmes : ouragans, tornades, sécheresses et inondations devraient s’intensifier, et il faudra, demain
La planète n’en a pas fini avec les épisodes extrêmes : ouragans, tornades, sécheresses et inondations devraient s’intensifier, et il faudra, demain plus encore qu’aujourd’hui, en supporter les coûts et tenter de venir en aide aux victimes.
Face à ces enjeux, et plus d’un mois après l’accord de Paris sur le climat, tout reste encore à faire pour contenir la hausse des températures.
“Le changement climatique mine les acquis du développement, a alerté le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon lors du Forum économique mondial de Davos. Si nous n’appliquons pas correctement l’accord de Paris, alors les 16 autres objectifs du développement durable seront sapés.”
Parmi ces objectifs : éradiquer la faim, la pauvreté, privilégier les énergies propres, favoriser l‘égalité entre les sexes… Pour le président de la COP21, Laurent Fabius, l’heure n’est pas au laisser-aller.
“Nous avons des problèmes aujourd’hui en Europe avec l’arrivée de centaines de milliers de personnes à nos frontières. Mais s’il s’agit de millions de personnes, que va-t-il se passer ? Au final, c’est une question de guerre et de paix et je pense que l’accord de Paris sur le climat est un pilier majeur de la sécurité” estime le ministre français des Affaires étrangères.
Selon le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNISDR), 90% des désastres de ces 20 dernières années sont des catastrophes naturelles liées à la météo.
L’agence précise que le coût des désastres à travers le monde atteint chaque année un montant compris entre 250 et 300 milliards de dollars.
Avec agences