De nouveaux scandales d’abus sexuels en Centrafrique viennent ternir la réputation des casques bleus de l’Onu. Cest le Haut-commissariat des droits
De nouveaux scandales d’abus sexuels en Centrafrique viennent ternir la réputation des casques bleus de l’Onu. Cest le Haut-commissariat des droits de l’Homme à Genève qui révèle l’affaire, des faits qui se seraient déroulés en 2014. Des crimes présumés, commis sur des enfants par des soldats étrangers, notamment géorgiens. Le ministre français de la Défense a saisi la justice après ces nouvelles allégations.
“Alors que de plus en plus de cas apparaissent, impliquant de plus en plus de contingents nationaux, s’indigne Rupert Colville, porte-parole du Haut commissariat aux droits de l’Homme de l’Onu, il est clair que toutes les forces militaires étrangères, qu’elles soient onusiennes ou non, doivent prendre des mesures plus fortes et plus efficaces pour empêcher d’autres abus, et pas seulement en Centrafrique.”
Ce n’est pas la première fois que les forces internationales en Centrafrique sont pointées du doigt. L’Onu a ouvert une enquête contre des soldats gabonais, marocains et égyptiens. Et il y a un mois, cinq soldats français ont été entendus par la justice dans leur pays. Certaines victimes, âgées de moins de 10 ans, racontent qu’elles ont été violées en échange d’un paquet de biscuit et d’une bouteille d’eau.