L'extrême-droite Pegida manifeste dans quatorze pays européens

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Par Euronews
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C’est à Dresde (Allemagne), là où est né Pegida en octobre 2014, que les manifestants ont été les plus nombreux samedi, 6 000 à 8 000 personnes, pour

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C’est à Dresde (Allemagne), là où est né Pegida en octobre 2014, que les manifestants ont été les plus nombreux samedi, 6 000 à 8 000 personnes, pour dénoncer la venue de migrants en Europe. Ils étaient toutefois moitié moins que ce qui était attendu. Pegida, qui signifie “Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident”, avait appelé à défiler dans 14 pays, avec pour mot d’ordre la “Forteresse Europe”. Autrement décliné en slogans tels que “Non à l’immigration de masse et à l’islamisation”.

Ils étaient presque aussi nombreux dans la capitale tchèque Prague : environ 5 000 participants. Mais seulement 200
à Birmingham (Royaume-Uni), où l’on a vu brandir des pancartes avec le visage du candidat à la présidence des Etats-Unis Donald Trump, dont le discours prônant l’arrêt de l’immigration “musulmane” est apprécié par les militants de Pegida. Peu de monde aussi dans la capitale de la Pologne, Varsovie. Mais des discours tout aussi virulents. “L’Europe est actuellement envahie par des groupes organisés qui veulent dominer notre continent, a ainsi affirmé un
dirigeant du Mouvement national, Robert Winnicki. En Europe centrale, ça va encore parce qu’on n’a pas des millions
de musulmans, contrairement à l’Allemagne.”

En France, à Calais, où vivent 3 700 migrants dans un bidonville qualifié de “jungle”, Pegida avait bravé l’interdiction de manifester. Ils étaient tout au plus 200 et la police a procédé à une vingtaine d’interpellations d’individus porteurs d’armes blanches et de pistolets Taser. La police est aussi intervenue dans la capitale irlandaise, Dublin, où Pegida a profité de l’occasion pour créer une nouvelle branche en Europe. Il y a encore eu des rassemblements à Amsterdam (Pays-Bas), à Bratislava (Slovaquie), à Graz (Autriche). Avec, ici et là, des manifestations hostiles à un mouvement extrémiste qui, sans rassembler de grandes foules, a néanmoins affiché sa présence sur une grande partie du Vieux Continent.

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