La frontière turque reste fermée aux déplacés d'Alep

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Par Cyril Fourneris
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Des milliers de Syriens continuent de converger en direction du poste-frontière turc d’Oncupinar, que la Turquie maintient fermé, malgré les appels

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Des milliers de Syriens continuent de converger en direction du poste-frontière turc d’Oncupinar, que la Turquie maintient fermé, malgré les appels de Bruxelles.

Les efforts humanitaires sont donc concentrés sur le sol syrien, où une aide matérielle est fournie par des ONGs turques, dans les camps situés à quelques kilomètres de là, autour de la ville d’Azaz.

L’extrême Nord de la Syrie, c’est là qu’Ankara souhaite construire une “zone de sécurité” pour accueillir les déplacés fuyant la guerre. Mais ses alliés internationaux s’y refusent pour l’instant.

Les réfugiés qui constituent cette nouvelle vague, fuient la province d’Alep, la plus peuplée de Syrie, dans l’intention de rejoindre la Turquie. L’armée syrienne, soutenue par l’aviation russe, continue d’avancer dans cette province où se trouve l’un des derniers bastions rebelles.

Seuls les blessés sont autorisés à traverser la frontière, pour être soignés à l’hôpital de Kilis, une ville turque qui a plus de doublé ces dernière années, marquées par l’arrivée de 130 000 réfugiés. Le gouvernement turc affirme que le pays n’est pas en capacité d’accueillir d’autres réfugiés : 2,7 millions de Syriens se trouvent actuellement en Turquie.

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