Pourquoi les réfugiés d'Alep sont bloqués aux portes de la Turquie

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Par Laurence Alexandrowicz avec AFP
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L’ONU exhorte la Turquie à ouvrir sa frontière aux dizaines de milliers de Syriens qui fuient la vaste offensive contre Alep. Des dizaines de

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L’ONU exhorte la Turquie à ouvrir sa frontière aux dizaines de milliers de Syriens qui fuient la vaste offensive contre Alep.
Des dizaines de milliers de civils sont bloqués dans un village de tente, au poste frontière d’Oncupinar, côté syrien. Ankara, qui accueille déjà 2,5 millions de réfugiés syriens, sur 4,7 millions de faire plus. C’est trop.
Pourtant au Parlement le Premier ministre Ahmet Davutoglu est moins catégorique :
“Quelque 70.000 réfugiés pourraient atteindre la frontière
turque si la guerre continue avec une telle intensité. Nous n’avons pas fermé nos portes à nos frères dans le besoin et nous ne le ferons pas.”

Les convois humanitaires passent, et quelques blessés aussi. Sinon la porte reste close. Pour les analystes, ce refus cache d’autres motivations : mieux contrôler la frontière turque face à la menace islamiste, et surtout mettre la pression sur l’Europe pour qu’elle accueille plus de réfugiés. L’UE a bien proposé une aide financière de trois milliards d’euros, insuffisante selon Ankara, qui menace d’ouvrir grand le robinet des réfugiés vers la Grèce et la Bulgarie.

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