Une "nouvelle guerre froide" : c'est la vision que la Russie se fait de la situation politique mondiale aujourd'hui

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Par Euronews
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Dmitri Medvedev, Premier ministre russe, a souligné ainsi le décalage permanent entre Occidentaux et Russes sur la guerre en Syrie, et ce malgré

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Dmitri Medvedev, Premier ministre russe, a souligné ainsi le décalage permanent entre Occidentaux et Russes sur la guerre en Syrie, et ce malgré l’accord trouvé cette semaine sur une cessation des hostilités.

John Kerry a rappelé le point de vue américain – et européen. Pour le Secrétaire d’Etat américain, Moscou se trompe de cible et a biaisé le jeu en Syrie :
“La grande majorité – à notre avis – des attaques russes ont été dirigées contre des groupes d’opposition légitimes. Et pour respecter l’accord qui a été trouvé, nous pensons qu’il est crucial que les cibles de la Russie changent. Et tout le groupe de soutien à la Syrie, ce qui inclue la Russie, est d’accord pour faire en sorte que cela arrive”.

Le chef de la Diplomatie russe, pour sa part, a vertement critiqué le manque d’ouverture des Occidentaux. Serguei Lavrov s’en est aussi pris à l’intransigeance des groupes d’opposition syriens et à leur position sur une transition politique :
“Mon opinion est que vous ne devriez pas diaboliser le président Assad, vous ne devriez diaboliser personne en Syrie, excepté les terroristes, et c’est par la coopération que les problèmes humanitaires doivent être résolus en Syrie. Voyez-vous, dire que nous ne voulons pas négocier avant que les questions humanitaires soient réglées, avant que la violence cesse complètement, ça ne mène à rien, c’est une provocation grossière”.

A Munich, notre envoyé spécial James Franey :
“Il existe encore beaucoup de désaccords entre la Russie et les Etats-Unis, à commencer par le futur du président Bachar el-Assad. Et certains diplomates ici en viennent à douter sérieusement de la valeur même de l’accord sur la trêve en Syrie. Cela laisse très peu d’espoir au sujet de la tenue de futures négociations de paix”.

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