Deux hôpitaux syriens ont été visés par des raids aériens dans le nord-est du pays. Dans cet établissement soutenu par Médecins sans frontières (MSF)
Deux hôpitaux syriens ont été visés par des raids aériens dans le nord-est du pays. Dans cet établissement soutenu par Médecins sans frontières (MSF) près d’Idlib, l’ONG affirme que sept personnes au moins ont été tuées et huit sont disparues dans le tir de quatre roquettes.
Au moins 14 civils ont été également tués dans un autre hôpital et dans une école près de Azaz. L‘établissement est un hôpital pour enfants où de nombreux Syriens fuyant la guerre étaient réfugiés.
Idlib et Azaz ne sont pas très loin d’Alep où se joue actuellement une terrible bataille entre les forces gouvernementales appuyées par l’aviation russe, et les rebelles.
Pour ces attaques, la Russie est montrée du doigt, notamment par le Premier ministre turc en visite en Ukraine.
Ahmet Davutoglu a réagi aux déclarations du chef de la diplomatie russe. Serguei Lavrov maintient qu’il y aura des bomardements contre les terroristes jihadistes, cessez-le-feu ou pas.
“Cette annonce russe nous montre que même après l’accord de Munich, a déclaré Ahmet Davutoglu, l’intention de la Russie n’est pas de parvenir à un cessez-le-feu mais de soutenir le régime syrien en tuant plus de civils, en perpétrant plus de massacres.” Depuis trois jours la Turquie bombarde
des positions kurdes du YPG en Syrie. Ankara qui combat les kurdes sur son territoire national, menace le YPG s’il tente de s’emparer d’Azaz.
Moscou dénonce une politique “provocatrice” d’Ankara qui constitue “une menace pour la paix”.