Tusk : "Exclure la Grèce de Schengen ne résoudra aucun de nos problèmes"

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Par Euronews avec AFP
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Deux jours avant un sommet européen largement consacré à la crise des réfugiés, le président du Conseil européen Donald Tusk était à Athènes. Le

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Deux jours avant un sommet européen largement consacré à la crise des réfugiés, le président du Conseil européen Donald Tusk était à Athènes. Le Premier ministre Tsipras lui a fait le compte-rendu des engagements remplis par la Grèce. Contrat migratoire envers l’UE tenu, car Athènes a ouvert sur ses îles quatre des cinq “hotspots” promis. Mais selon l’analyste Angelos Koveos, les priorités de la Grèce et de l’UE sont différentes :
“Du côté du gouvernement grec la priorité principale et d’obtenir des inspecteurs des pays créanciers un rapport positif sur ses progrès économiques, alors que la crise des migrants vient au second plan. Pour l’Europe la question des réfugiés est la priorité.”

La Grèce accusée d’avoir des frontières trop poreuses renvoie la responsabilité sur la Turquie qui laisse s’embarquer les réfugiés.

Donald Tusk a estimé aussi qu’exclure la Grèce de Schengen n‘était pas une solution. Fermer les frontières, c’est une idée des pays voisins de la Grèce.

“Les Grecs ont été durement critiqués principalement par leurs partenaires d’Europe centrale pour leur incapacité à gérer le flux des migrants, explique Stamatis Giannisis, notre correspondant à Athènes. Mais sur cette question Athènes a le soutien des gouvernements français et allemand et de la direction de l’Union européenne qui considèrent ces attitudes comme xénophobes et contraires à l’esprit de l’Europe.”

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