L’hiver n’a pas tari le flot de réfugiés. 900 000 seraient arrivés via les îles grecques de la mer Egée depuis 2015. En première ligne pour gérer la
L’hiver n’a pas tari le flot de réfugiés. 900 000 seraient arrivés via les îles grecques de la mer Egée depuis 2015.
En première ligne pour gérer la crise, Athènes vient d’ouvrir 4 centres d’enregistrement, les fameux “hot spots”.
Le pays est critiqué depuis plusieurs semaines par ses partenaires européens. Pas assez organisé, trop permissif selon eux.
Juste avant le sommet de l’Union sur la politique migratoire commune, qui se tient jeudi, 4 “hotspots” sur les 5 promis fonctionnent déjà à Lesbos, Chios, Leros et Samos.
Pour Athènes, c’est à l’Union de prendre désormais ses responsabilités
“Le message envoyé est que nous sommes prêts, prêts à recevoir les réfugiés dans le respect des procédures internationales, des lois de l’Union Européenne et de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, et à commencer leur enregistrement”, explique Panos Kammenos, ministre de la défense grec, en visite dans le “hot spots” de Leros.
Ces centres devraient chacun permettre d’enregistrer et de traiter en 72 heures les demandes de 10000 réfugiés, et donc faciliter leur répartition au sein de l’Union Européenne.
De quoi appaiser ses partenaires européens ?
Athènes reste toujours sous la pression de Bruxelles qui agite la menace d’un rétablissement pour deux ans des frontières au sein de l’Union, qui isolerait de facto la Grèce.
Reste à savoir quelle sera l’attitude des européens, et notamment du groupe de Visegrad. Réponse, peut-être, à Bruxelles jeudi.