L’ex président Polonais et prix Nobel de la paix Lech Walesa est de nouveau accusé d’avoir collaboré avec les services secrets communistes dans les
L’ex président Polonais et prix Nobel de la paix Lech Walesa est de nouveau accusé d’avoir collaboré avec les services secrets communistes dans les années 70.
Des documents l’incriminant ont été retrouvés dans la maison de l’ancien chef de la police secrète Czeslaw Kiszczak, qui est décédé en novembre dernier.
Certains de ces documents seraient des reçus d’argents manuscrits signés de l’alias qu’aurait porté Lech Walesa pour les services.
“Dans son dossier personnel, il y a une enveloppe avec un engagement manuscrit de collaboration avec les services secrets communistes, signé Lech Walesa ‘Bolek’” explique Lukasz Kaminski, le chef de l’Institut polonais de la mémoire. “Le dossier comporte 279 pages originales, dont de nombreux rapports du collaborateur secret ‘Bolek’.”
Lech Walesa a immédiatement démenti les allégations qui sont portées contre lui. Depuis les années 90, l‘éventuelle collaboration du chef historique de Solidarnosc avec la police secrète fait l’objet de débats incessants en Pologne.
L’ancien président Polonais avait reconnu par le passé avoir signé “un papier” à la police qui l’avait arrêté à l‘époque où il était ouvrier, mais a toujours qualifié “d’absurde” l’idée qu’il ait pu collaborer avec la police communiste.