Vingt-cinq ans après la fin de l’apartheid, aboli en 1991, le monde universitaire sud-africain est en ébullition. En cause, un cocktail
Vingt-cinq ans après la fin de l’apartheid, aboli en 1991, le monde universitaire sud-africain est en ébullition. En cause, un cocktail potentiellement explosif de tensions raciales et de revendications économiques. Trois facultés ont été fermées en raison des violences de ces derniers jours. Comme l’Université publique du Nord-Ouest où, mercredi soir, plusieurs bâtiments ont été incendiés et détruits par des étudiants en colère. La police les a dispersés à coups de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogène.
Le président Jacob Zuma est intervenu pour dénoncer ces dégradations. “Aussi grande soit la colère de ces étudiants, a-t-il indiqué par communiqué, elle ne devrait pas les pousser à brûler leur propre université et à priver les autres d‘éducation.”
Egalement fermée, l’Université du Free State, à Bloemfontein dans le centre du pays. Lundi, lors d’un match de rugby
sur le campus, des étudiants noirs venus défendre la cause d’employés de la fac ont été poursuivis, pourchassés, par des spectateurs blancs. Des scènes rappelant le côté sombre de l’histoire du pays.