Athènes : dans le port du Pirée, au petit matin, quelque 2 000 réfugiés descendent du Ariadni. Ce ferry les a transportés depuis les îles grecques de
Athènes : dans le port du Pirée, au petit matin, quelque 2 000 réfugiés descendent du Ariadni. Ce ferry les a transportés depuis les îles grecques de Chios, Lesbos et Leros.
“Ouvrez la frontière avec la Macédoine!”: c’est le cri des migrants. La nouvelle de la fermeture s’est vite répandue, les enfants chantent la phrase apprise “we must go”, “on doit passer”.
“Je ne peux rien faire parce que je n’ai nulle part où aller, dit Ibrahim, un Syrien de 23 ans, mais je veux toujours avancer, parce que peut-être il va se passer quelquechose, peut-être que la situation va changer, peut- être que la frontière va rouvrir, je demande à Dieu de nous aider.”
“Je suis inquiet et j’ai peur aussi, dit Hasan Halef, de Mossoul, le fief de l’Etat islamique en Irak, parce qu’il faut qu’on aille là bas. On veut juste survivre et vivre en paix.”
La Grèce, avec 25 000 réfugiés sur son sol, tente de trouver des solutions : il y a les initiatives individuelles, des bénévoles qui apportent couvertures, vêtements, ou nourriture.
Quant au gouvernement, il fait installer des tentes pour 800 personnes dans un ancien aéroport, pour désengorger la capitale, où les campements sauvages fleurissent.