Après une dizaine d’années de bataille juridique, l’Argentine parvient à un accord avec les fonds spéculatifs américains qualifiés de “vautours”. Un
Après une dizaine d’années de bataille juridique, l’Argentine parvient à un accord avec les fonds spéculatifs américains qualifiés de “vautours”. Un accord qui ouvre la voie à une résolution définitive du litige sur la dette du pays remontant à la crise économique de 2002.
La plupart des créanciers avaient accepté une importante restructuration de la dette, avec un décote de 70 % de leurs bons, mais les trois “fonds vautours” avaient refusé. Ce sont eux qui ont finalement obtenu le principe d’un paiement de leurs bons à hauteur de 75 %, comme l’a précisé hier le médiateur nommé par le tribunal de New York en charge du dossier. Daniel Pollack a précisé que c’est à présent au Parlement argentin de valider cet accord.
“L’Argentine doit soumettre la question au Parlement. Évidemment, le juge sera très sensible à la décision du Parlement concernant la levée de la loi de blocage et celle du paiement souverain, indique le médiateur. Il décidera ensuite d’une éventuelle levée de l’injonction.”
Un accord qui a été conclu grâce à Mauricio Macri. Ce président argentin aux orientations économiques libérales a succédé il y a trois mois à Cristina Kirchner, hostile à tout accord avec les fonds spéculatifs.