Le Pentagone veut se faire pirater

Le Pentagone veut se faire pirater
Par Vincent Coste
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Tout bon geek qui se respecte a rêvé un jour de forcer les serveurs du Pentagone et de révéler les secrets les mieux gardés de notre planète. L’initiative « Hack the Pentagon » lancée par le département américain de la Défense va les ravir. Il sera ainsi possible, à partir du moins d’avril, de pirater légalement les ordinateurs du fameux siège de la Défense américaine. Bien sûr, une inscription au préalable sera nécessaire, pour permettre une étude approfondie des CV et des parcours des hackers qui seraient tentés par ce « concours ».

#SecDef Carter wants to see if you can, “Hack the Pentagon.” Learn More: https://t.co/JAx1U5FRNPpic.twitter.com/8lPmmcZwJo

— U.S. Dept of Defense (@DeptofDefense) 2 mars 2016

Une fois dûment enregistré, le « hacker embarqué » se lancera dans l’étude des lignes de code des pages internet du Pentagone. Ne seront concernés que les sites publics. L’objectif est de tester la solidité du système et de permettre de mettre au jour des failles de sécurité que les experts du Pentagone n’auraient pas pu identifier. Des groupes de travail seront également organisés entre les équipes du département de la Défense et les participants à ce premier « bug bounty » lancé par l’administration américaine.

Bug bounty, quésako ?

Le département de la Défense s’inspire de pratiques en vigueur dans les grandes entreprises américaines. En 2015, Facebook avait opéré de la sorte pour traquer des failles de sécurité. Des centaines de « spécialistes » avaient participé à cette « chasse au bug ». Et comme tout service mérite récompense, le réseau social a versé pratiquement un million de dollars. Le département de la Défense suit le même chemin en promettant argent et autres reconnaissances. A vos claviers pour devenir le prochain David Lightman !

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