Le harem une "école de la vie" selon l'épouse d'Erdogan

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Par Maxime Bayce
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C’est au lendemain de la journée de la femme que l‘épouse du président turc a fait une sortie très remarquée… Lors d’une allocution, Emine Erdogan a

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C’est au lendemain de la journée de la femme que l‘épouse du président turc a fait une sortie très remarquée…

Lors d’une allocution, Emine Erdogan a donné sa version, très personnelle des harems. Selon elle, des lieux comparables à “une école de la vie”.

Retransmis à la télévision turque, la sortie a fait énormément réagir, notamment sur les réseaux sociaux où les internautes sont nombreux à rappeler que l’autre utilité de ces lieux était bien le plaisir sexuel du sultan. Plaisir qui passait par l’asservissement de dizaines de femmes.
Comme on peut le voir sur ces tweets qui raillent la vision de l‘école qu’a Emine Erdogan.

Präsidentengattin – Emine Erdogan Wie immer blamiert sich mit Harem-Spruch: https://t.co/cVdeoXY8V2pic.twitter.com/khBlnhYgfV

— Diren Zynp (@Direnzynp) 10 mars 2016

Turkish first lady says harem was 'school' for women https://t.co/PEBW954OM3#EmineErdogan#Harem#Turkeypic.twitter.com/nlaIHYInPi

— Kemal Candar (@TheWatchdog49) 10 mars 2016

Selon de nombreux spécialistes la réalité des harems est pourtant complexe. Un lieu d’apprentissage pour certaines femmes. Pour beaucoup, prisonnières de guerres ou de razzias, elles devaient toutes êtres non-musulmanes. “*Elles étaient alors “prises en main, éduquées, au sein du harem*. L’idée étant que le sultan devait épouser une femme faisant preuve de “suffisamment” de culture. Aucune idée d‘émancipation dans ce concept donc. Si la femme peut apprendre, c’est uniquement car elle assure la lignée du sultan.

Mr Erdogan a d’ailleurs lui aussi eu ces derniers jours un message “progressiste” à leur intention. Le 8 mars, pour la journée internationale de la femme, il a lancé: “je sais qu’il y en aura encore qui en seront gênés, mais pour moi la femme est avant tout une mère“.

Dans le même temps des rassemblements pour attirer l’attention sur la situation des femmes en Turquie ont eu lieu à Istanbul et à Ankara. La police les a violemment dispersés.

Second attack on women: Reports that police are using rubber bullets against women in #Istanbul (DIHA) #8Marchpic.twitter.com/AfJS9wyKQM

— Cahida Dêrsim (@avjin737) 6 mars 2016

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