Les méthodes d’entraînement et les moyens déployés sont à la hauteur de l’enjeu : 85.000 policiers, militaires et vigiles – soit deux fois plus qu‘à
Les méthodes d’entraînement et les moyens déployés sont à la hauteur de l’enjeu : 85.000 policiers, militaires et vigiles – soit deux fois plus qu‘à Londres il y a quatre ans – seront mobilisés cet été pour assurer la sécurité lors des Jeux olympiques de Rio.
Le ministre brésilien de la défense Aldo Rebelo veut tout faire pour éviter que le scénario cauchemardesque vécu il y a trois ans se reproduise.
Aldo Rebelo : “Ce qui s’est passé lors de la Coupe des Confédérations – avec du vandalisme, des agressions, et la violation du patrimoine public et privé -, ce qui s’est passé dans la ville et dans la région de Rio de Janeiro, avec l’agression d’un agent de sécurité, le fait qu’un policier à Rio de Janeiro ait été transformé en torche humaine par les manifestants, et la mort d’un cameraman… tous ces actes lamentables doivent être condamnés et réprimés.”
En 2013, c’est l’augmentation du prix des transports publics à Sao Paulo qui avait mis le feu aux poudres.
Les manifestations, un peu partout dans le pays, avaient ensuite dégénéré.
Et les sommes engagées pour financer la Coupe des Confédérations et la Coupe du monde de football avaient suscité la polémique.
Trois ans plus tard, le climat social reste tendu; d’ailleurs, dimanche prochain, les opposants à la présidente Dilma Rousseff vont défiler dans les rues pour réclamer sa destitution.