Près d’un an après la catastrophe de la Germanwings dans les Alpes françaises, le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) a rendu son rapport final. Il
Près d’un an après la catastrophe de la Germanwings dans les Alpes françaises, le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) a rendu son rapport final. Il préconise un contrôle médical renforcé des pilotes et copilotes et la rupture du secret médical en cas de problèmes psychologiques ou psychiatriques.
“Plusieurs médecins privés avaient l’information que le copilote était malade, a expliqué Arnaud Desjardins, enquêteur du BEA. Certains savaient même qu’il exercait le métier de pilote. Par contre, cette information n’est pas parvenue aux autorités aéronautiques et n’est pas parvenue à l’employeur Germanwings.”
Andreas Lubitz, 28 ans, qui a délibérément provoqué le crash de l’appareil aurait dû être hospitalité en psychiatrie pour dépression. C’est en tout cas ce qu’avait recommandé un médecin deux semaines seulement avant le drame.
Final email revealed of the pilot who crashed a Germanwings plane, killing 149 https://t.co/fFiivJ5j5tpic.twitter.com/2GIeG9v3RR
— The Independent (@Independent) March 7, 2016
L’avion effectuait la liaison entre Barcelone et Düsseldorf. Le copilote a profité de l’absence du pilote dans le cockpit pour entamer la descente de l’appareil et provoquer la catastrophe.
150 personnes sont mortes dont 6 membres d‘équipage.
Le 23 mars, de nombreuses familles des victimes doivent se réunir à Marseille pour une cérémonie, puis sur les lieux du crash.