Syrie : les négociations ont repris

Syrie : les négociations ont repris
Par Euronews avec AFP
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Les négociations entre le régime syrien et l’opposition ont repris à Genève, avec pour objectif de mettre en place d’ici 6 mois une transition

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Les négociations entre le régime syrien et l’opposition ont repris à Genève, avec pour objectif de mettre en place d’ici 6 mois une transition politique, mais le sort du président Bachar al-Assad reste l’obstacle majeur.

Pour les russes, il est essentiel d’inclure les forces d’opposition dans ces discussions. Le chef de la diplomatie russe a salué une trêve “efficace” dans le pays. “Nous surveillons comment sont choisis les participants à ce dialogue, et du côté du gouvernement, et du côté de l’opposition. Il est clair qu’il doit inclure tout l‘éventail des forces d’opposition syriennes”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse avec son homologue tunisien, Khemaies Jhinaoui. Le chef de la diplomatie russe a par ailleurs salué une trêve “efficace” en Syrie.

Lors d’une interview diffusée tard dimanche soir par la télévision Ren TV, Sergueï Lavrov a aussi affirmé que la Russie était prête à partager le travail avec les américains, pour se répartir des zones de combat contre le groupe Etat islamique, afin de reprendre, plus rapidement certaines grandes villes.

“Ce n’est un secret pour personne qu‘à une certain moment, les Américains nous ont proposé une sorte de partage du travail. Les force aériennes russes devaient se concentrer sur la libération de Palmyre et la coalition américaine, avec le soutien russe, mettrait l’accent sur la libération de Raqa”, a-t-il déclaré.

Ces nouvelles discussions devraient s’achever dans 10 jours, après la tentative de février. Le contexte des nouvelles discussions de Genève est toutefois radicalement différent en raison d’une cessation des hostilités sur le terrain entre les rebelles et le régime, instaurée depuis le 27 février. Initiée par les Etats-Unis et la Russie, la trêve tient malgré quelques violations, et l’ONU avec ses partenaires ont pu apporter de l’aide à près de 250.000 personnes vivant dans des zones assiégées. Moscou déplore toutefois que les Kurdes syriens soient exclus des négociations, sous la pression de la Turquie.

L’objectif principal des négociations est une transition politique qui devrait aboutir à de nouvelles élections.

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