Retrait militaire russe de Syrie : réactions à Damas, Téhéran et Dubaï

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Par Euronews avec agences
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Comment le retrait militaire russe de Syrie est-il perçu à Damas ? Pour ceux, nombreux, qui soutiennent Bachar al-Assad, cette décision de Vladimir

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Comment le retrait militaire russe de Syrie est-il perçu à Damas ? Pour ceux, nombreux, qui soutiennent Bachar al-Assad, cette décision de Vladimir Poutine n’est pas forcément très bien perçue. Un peu comme une forme d’abandon.
Mais en même temps, on sait que Moscou reste un allié précieux et fidèle.

Ce retrait signifie bien que la présence russe en Syrie relève de la sympathie et non pas de l’hégémonieAbdulmajed, habitant de Damas

Les Russes sont des gens en qui on peut avoir confiance. S’ils décident de réduire leurs forces déployées ici, c’est qu’ils considèrent que la situation le justifie.Samar, habitante de Damas

L’avis de spécialistes en géopolitique

Hossein Royvaran est expert iranien sur les affaires du Moyen-Orient, installé à Téhéran. Il fait le lien entre la décision russe et la tenue des négociations actuellement à Genève.

“Si ces négociations échouent, dit-il, alors je pense que la Russie reviendra en Syrie. Si le cessez-le-feu n’est pas respecté, s’il est violé par différents groupes armés, alors les autorités syriennes n’auront d’autres choix que de reprendre leurs opérations militaires, et la Russie y sera associée d’une manière ou d’une autre._” Hossein Royvaran, analyste

Theodore Karasik est chercheur, spécialiste en géopolitique, installé à Dubaï aux Emirats arabes unis. Il estime pour sa part que le retrait russe met la pression sur le régime de Bachar al-Assad.

Je pense que cette initiative de Moscou est importante pour l’avenir de Bachar al-Assad et ses alliés, car cela les oblige à s’impliquer dans les négociations. C’est un peu comme si le grand frère tirait l’oreille de son petit frère en lui disant ce qu’il doit faire.Theodore Karasik, analyste

Des violences depuis 5 ans

Le conflit syrien est entré dans sa 6ème année. Il met aux prises l’armée de Bachar al-Assad, des mouvements rebelles, des groupes djiihadistes, des militants kurdes, chacun recevant le soutien d’acteurs régionaux et internationaux.
En 5 ans, les violences ont fait plus de 270 000 morts.

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