Syrie : deuxième jour des négociations à Genève

Syrie : deuxième jour des négociations à Genève
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Par Olivier Peguy avec Faiza Garah
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Le représentant de l’ONU pour la Syrie, Steffan de Mistura, doit rencontrer en fin de journée à Genève la délégation de l’opposition, après avoir

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Le représentant de l’ONU pour la Syrie, Steffan de Mistura, doit rencontrer en fin de journée à Genève la délégation de l’opposition, après avoir discuté hier avec la délégation du régime de Bachar al-Assad.

>> Syrie : les chefs négociateurs à Genève totalement dissemblables

Parmi les éléments nouveaux pour les diplomates, il y a le retrait partiel des troupes russes, annoncé hier par le président Poutine.

Ce mardi matin, le négociateur onusien a dit espérer que cela aurait un “impact positif“ sur les discussions.

Comment by Staffan de Mistura, UN Special Envoy for #Syria on the announcement by President Putin – https://t.co/6hfk4QB4kp#SyriaTalks

— UN Geneva (@UNGeneva) 15 mars 2016

L’opposition, elle, est plus prudente.
Nous voulons d’abord être sûr de la portée de cette décision russe,
a ainsi réagi Salim al-Muslat, le porte-parole du Haut comité des négociations. Si cela se traduit effectivement par un retrait des troupes, alors oui, ce sera positif. Mais on veut d’abord voir comment cette décision se traduit sur le terrain.”

Une journée cruciale (de plus) après 5 ans de guerre

Plusieurs observateurs affirment que cette journée de négociations est cruciale pour la suite du processus.

Tout dépendra des résultats des négociations indirectes, affirme ainsi Omar Kouch, journaliste spécialiste du dossier syrien. Soit les délégations acceptent la feuille de route du représentant de l’ONU et les discussions pourront se poursuivre. Soit elles rejettent cette feuille de route, et ce sera la fin des négociations.

Cela fait plus de 5 ans que la Syrie est en proie à des violences.
Il y a déjà eu plusieurs tentatives pour trouver une solution à cette crise.
Mais jusque-là, aucune n’a abouti.

>> Le 15 mars 2011, le conflit syrien débutait

“Le sort de Bachar al-Assad est un des points cruciaux de ces négociations, souligne Faiza Garah, l’envoyée spéciale d’euronews à Genève, qui rappelle que l’objectif visé par ces discussions, c’est de trouver “une solution politique” à la guerre en Syrie.

Pour aller plus loin

Comprendre la situation en Syrie en six minutes https://t.co/neFKYoubVY#Syrie5anspic.twitter.com/KjTKqoLHsg

— Le Monde – Vidéos (@lemondevideo) 15 mars 2016

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