Turquie : Erdogan élargit sa définition du terrorisme

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Par Pierre Le Duff avec AFP
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Les combats entre les forces de sécurité turques et les rebelles kurdes s‘étendent au-delà du coeur historique de Diyarbakir. La nuit dernière, ils

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Les combats entre les forces de sécurité turques et les rebelles kurdes s‘étendent au-delà du coeur historique de Diyarbakir. La nuit dernière, ils ont fait au moins quatre morts, dont un policier, et trois insurgés selon les autorités.

Les affrontements ont laissé des traces bien visibles dans le quartier de Baglar. Un couvre-feu a été imposé.

Couvre-feu imposé dans la région de Diyarbakir en Turquie https://t.co/r7ANgIphBcpic.twitter.com/ff43fNlibs

— Zaman France (@Zaman_France) 15 mars 2016

Ce regain de violence intervient après un attentat-suicide ayant fait au moins 35 morts dimanche à Ankara. Le président Erdogan vient d‘élargir encore sa définition du terrorisme.

“Il n’y a pas de différence entre un terroriste qui tient une arme dans la main et ceux qui exploitent leurs titres et positions et mettent à disposition des terroristes tout ce dont ils ont besoin pour atteindre leurs objectifs. Qu’ils soient universitaires, avocats, écrivains, journalistes ou humanitaires, cela ne change rien au fait qu’ils sont des terroristes”, a-t-il déclaré.

Depuis ce week-end, les forces de sécurité ont engagé des opérations d’envergure dans trois autres villes du sud-est turc également placées sous couvre-feu. Dans la capitale, les attentats se multiplient.

“Honnêtement, je n’ai pas d’espoir. Je suis pessimiste. Je pense que cela peut à nouveau arriver. Des gens veulent changer le cours des choses par le terrorisme. J’espère qu’ils n’y arriveront pas”, confie une habitante d’Ankara.

En février, une autre attaque-suicide visant des militaires avait fait 29 morts. Elle avait été revendiquée par un groupe radical dissident du PKK, les Faucons de la liberté du Kurdistan. Il avait annoncé d’autres attaques.

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