Des côtes turques à Rio : une réfugiée syrienne rêve des JO

Des côtes turques à Rio : une réfugiée syrienne rêve des JO
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

À l‘été 2015, Yusra Mardini nageait pour sa vie et pour éviter le naufrage au bateau pneumatique sur lequel elle avait entrepris une périlleuse

PUBLICITÉ

À l‘été 2015, Yusra Mardini nageait pour sa vie et pour éviter le naufrage au bateau pneumatique sur lequel elle avait entrepris une périlleuse traversée en mer Égée. A l‘époque, sur la côte turque en face de la Grèce, Yusra et sa soeur Sarah s‘étaient entassées dans une embarcation de fortune pour fuir Damas. Un canot que les deux soeurs avait du même remorquer en nageant jusqu‘à la côte.

‘‘Notre maison a été détruite, nous n’avions plus rien, a-t-elle raconté. ‘‘Alors nous nous sommes enfuies. En Europe. Je pense que la plupart des européens ont accueilli d’une très belle façon les réfugiés.’‘

Agée de 18 ans, demandeuse d’asile à Berlin, la nageuse syrienne, ici à côté de son papa, espère aujourd’hui participer aux Jeux olympiques de Rio, dans l‘équipe d’athlètes réfugiés du Comité International Olympique.

_’‘Mon message est que personne ne doit renoncer en raison de problèmes, d’un accident ou de quoi que ce soit d’autre, _explique-t-elle. ‘’_Je pense que tout le monde connaît l‘échec jusqu’au moment de réussir.’‘

Yusra Mardini est l’une des 43 athlètes présélectionnés par le CIO. Au final, ils ne seront qu’entre 5 et 10 à défiler derrière le drapeau à cinq anneaux à Rio.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Brigitte Henriques, présidente du Comité olympique et sportif français, démissionne

Le CIO recommande la réintégration des sportifs russes et bélarusses sous bannière neutre

JO de Paris 2024 : calendrier et billeterie révélés, réunion de ministre, les dernières annonces