Le désespoir des migrants, au premier jour de l'entrée en vigueur de l'accord

Le désespoir des migrants, au premier jour de l'entrée en vigueur de l'accord
Par Laurence Alexandrowicz avec APTN, REUTERS, AFP
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L'accord sur les migrants entre la Turquie et l'UE est entré en vigueur ce dimanche, avec plusieurs interceptions réalisées par les gardes-côtes turcs.

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La Turquie met en oeuvre l’accord passé avec l’UE. Les gardes-côtes disent avoir stoppé 2000 migrants depuis vendredi. Ils sont emmenés dans un camp, installé dans la ville côtière turque de Dikili.

Une fillette, derrière les grilles, crie que son père est malade. A Lesbos, l‘île grecque juste en face, les migrants débarquent pourtant toujours. Mais ceux arrivés depuis ce dimanche seront renvoyés en Turquie comme prévoit l’accord. Hussein, Syrien, espère pouvoir y échapper. Les premières expulsions sont prévues le 4 avril : “Je suis arrivé là, je veux aller au Danemark pour poursuivre mes études. J’ai travaillé très très dur en Turquie pour gagner de l’argent pour venir ici. Après cela, il faut que je reparte en Turquie ? C’est très très dangereux et… ce n’est pas bien.”

Et quel avenir pour les 12 000 migrants coincés à Idomeni, à la frontière greco-macédonienne, toujours fermée ? S’ils ne sont pas concernés par le renvoi vers la Turquie, ils s’inquiètent des perspectives de réinstallation dans des pays de l’Union européenne, qu’ils n’ont pas choisis.

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