Il dit vouloir faire pression sur le gouvernement et pénètre dans la “Zone Verte”; périmètre ultra-sécurisé de Bagdad d’environ 10 km². Le très
Il dit vouloir faire pression sur le gouvernement et pénètre dans la “Zone Verte”; périmètre ultra-sécurisé de Bagdad d’environ 10 km².
Le très puissant chef chiite irakien Moqtada Sadr, pourfendeur récurrent de la corruption des élites et ex bête noire des américains durant l’invasion irakienne entre 2003 et 2011, a pénétré dans cette zone qui abrite notamment le siège du gouvernement et des ambassades, et dont le contrôle a été transféré aux autorités irakiennes en 2009.
Au préalable, Moqtada Sadr a exprimé à ses milliers de partisans son intention pacifique :
“Je suis le représentant du peuple. Je vous représente mes bien chers manifestants. Je vais entrer dans la Zone verte, il y aura seulement moi et ceux qui m’accompagnent. Je vais faire un sit-in dans la zone verte et vous allez rester à l’extérieur, devant ses portes. Vous ne devez pas bouger.”
Des milliers de partisans de Moqtada Sadr sont rassemblés depuis dix jours devant la Zone verte.
Ils exigent la mise en place de réformes anti-corruption promises par le gouvernement de Haider al-Abadi il y a un an et la formation d’un gouvernement de technocrates.
Le dignitaire chiite, qui avait annoncé à plusieurs reprises son retrait de la vie politique, se pose en chef de file de cette mobilisation.
Le 13 février dernier, il a adressé un ultimatum de 45 jours au Premier ministre. Cet ultimatum expire mardi.
Avec AFP