Plus de cent jours après les dernières législatives, les partis de la gauche espagnole tentent de nouvelles négociations pour prendre le pouvoir. Le
Plus de cent jours après les dernières législatives, les partis de la gauche espagnole tentent de nouvelles négociations pour prendre le pouvoir. Le Parti socialiste, qui dispose de 90 des 350 sièges du Congrès des députés, et Podemos, qui en a décroché 69, ont repris hier les discussions pour éviter la convocation d‘élections anticipées.
Pedro Sánchez, chef de file du PSOE, le Parti socialiste espagnol.
“Avec toutes les précautions qui s’imposent, je peux vous dire que nous sommes plus proches d’un gouvernement du changement que d‘élections anticipées.”
Les deux partis de gauche doivent néanmoins s’entendre avec les centristes de Ciudadanos, qui ont 40 sièges au Congrès, pour espérer former une coalition majoritaire. Ce à quoi le chef de file de Podemos s’opposait jusqu‘à présent.
“Je veux leur demander, dans l’intérêt public de l’Espagne et des Espagnols, de nous rejoindre pour pousser Mariano Rajoy et le parti populaire hors du gouvernement”, a déclaré hier Pablo Iglesias.
Les partis ont jusqu’au 2 mai pour créer une coalition, sans quoi les électeurs devront retourner aux urnes. Si le gouvernement conservateur sortant de Mariano Rajoy est arrivé en tête des dernières législatives, il ne dispose pas de la majorité absolue, ce qui semble compromettre son avenir.