Cinq grandes joueuses de la sélection américaine de football contestent devant la justice l‘écart entre leurs revenus et ceux de leurs homologues
Cinq grandes joueuses de la sélection américaine de football contestent devant la justice l‘écart entre leurs revenus et ceux de leurs homologues masculins, qui contrairement à elles, peinent à décoller sur la scène internationale. Elles ont porté plainte contre leur fédération pour discrimination salariale.
Les primes de matchs versées au joueuses de la sélection américaine sont deux voire trois fois moins élevées que celles des hommes, d’après le document signé par les principales vedettes de l‘équipe: Carli Lloyd, Becky Sauerbrunn, Hope Solo, Alex Morgan et Megan Rapinoe, toutes sacrées championnes du monde l‘été dernier.
La séléction féminine des USA a remporté trois des sept Coupes du monde de football, organisées tous les quatre ans depuis 1991.
De quoi ranimer le débat ouvert de manière très indélicate par le directeur du Masters de tennis d’Indian Wells la semaine passée: “si j‘étais une joueuse, je me mettrais à genoux chaque soir pour remercier Dieu d’avoir donné naissance à Federer et Nadal”, avait-il affirmé, insinuant par là que les femmes devaient exclusivement leur succès aux hommes.
Raymond Moore a par la suite été contraint de présenter des excuses publiques, puis de démissionner.
“Nous ne devons tomber à genoux sous aucun prétexte” avait rétorqué la n°1 mondiale de tennis Serena Williams. Ses compatriotes, n°1 du ballon rond, semblent avoir reçu le message.