Démocrates et républicains se préparent au scrutin de mardi dans le Wisconsin, puis ce sera la bataille de New-York dans 15 jours.
Aux Etats-Unis, le prochain rendez-vous des primaires, c’est mardi dans le Wisconsin, puis dans l’Etat de New-York, deux semaines plus tard.
Dans le camp démocrate, Bernie Sanders se sent pousser des ailes, fort de ses récents succès (voir ici). A chaque meeting, il s’en prend à sa rivale Hillary Clinton, notamment sur ses relations avec le lobby pétrolier.
“D’après une étude menée par Greenpeace, Hillary Clinton et ses comités d’action politique ont reçu plus de 4 millions et demi de dollars de l’industrie pétrolière.“ Bernie Sanders
Ces accusations, Hillary Clinton les rejette violemment et critique à son tour les propositions de son rival qu’elle juge “irréalistes“.
La rhétorique anti-musulmane
L’ancienne sénatrice de New-York s’emploie par ailleurs, aussi, déjà, à attaquer les candidats républicains, notamment Donald Trump et Ted Cruz, et leur rhétorique anti-musulmane.
“Ce qu’ils ne comprennent pas, c’est que moi, j’ai un plan pour écraser le groupe Etat islamique, et que cela passe par une coopération avec d’autres pays, y compris des pays musulmans qui doivent faire partie de notre coalition.“ Hillary Clinton
Côté républicain, la rhétorique anti-musulmane des candidats Trump et Cruz ne fait pas l’unanimité. Ainsi le gouverneur de l’Ohio, John Kasich, lui-même prétendant à l’investiture. Dans un meeting, ce vendredi, en Pennsylvannie, il a critiqué les propositions formulées ces derniers jours par ses rivaux.
“Vous pensez vraiment que c’est une bonne chose que de mettre en place des patrouilles de police dans les quartiers, d’expulser les gens de leur maison et de les conduire à la frontière, et de faire ça pour 11 millions et demi de personnes… Vous imaginez un peu dans quel état cela mettrait le pays ?“ John Kasich
>> Etats-Unis: surenchère anti-musulmans chez les candidats républicains
Trump et l’avortement
Donald Trump est toujours en tête dans les sondages, mais sa popularité pourrait fléchir suite à ses propos sur l’avortement. Il y a trois jours, il a suggéré de punir les femmes qui avortent, avant de faire machine arrière.
>> L’avortement, sujet sensible pour Donald Trump
En tout cas, ses déclarations ont suscité un tollé.
Mais son objectif est atteint : il occupe encore et toujours le devant de la scène politico-médiatique.