La présidente Dilma Roussef refuse de céder aux pressions de son administration qui prône le changement pour éviter l‘éventuelle destitution de la
La présidente Dilma Roussef refuse de céder aux pressions de son administration qui prône le changement pour éviter l‘éventuelle destitution de la chef de l‘État. Elle est soupçonnée d’avoir dissimulé l’ampleur du déficit budgétaire avant sa réélection en 2014.
“Utiliser ces allégations pour demander une destitution équivaut pour moi à un coup d‘État parce qu’il n’y a pas de raisons légales de le faire”, a estimé hier Dilma Roussef.
Le ministre brésilien de la Justice José Eduardo Cardozo, ici à l‘écran, estime que la demande de destitution est une revanche politicienne du vice-président centriste Michel Temer, censé prendre la tête de l‘État en cas de destitution. Le problème, c’est que Temer est lui aussi menacé de destitution pour les mêmes motifs. Ce scandale politique, lié à l’affaire Petrobras, éclabousse jusqu‘à l’ancien président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva.