Panama papers : Berlin pour un registre international des sociétés

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Par Anne Glémarec avec AFP, Reuters
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Le ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble, veut aussi une liste noire universelle des paradis fiscaux.

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La transparence et les sanctions : ce sont les armes retenues par Berlin pour lutter contre l‘évasion fiscale. Dans le sillage des révélations des “ Panama Papers “, le ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble, a profité de la conférence de presse annuelle des douanes ce lundi pour évoquer son plan d’attaque.

Nous devons standardiser les registres nationaux et les informations sur les sociétés. En liant les registres au niveau international et en échangeant automatiquement les informations, nous pourrons réduire la faille qui permet l’existence de tels modèles d’abus. Beaucoup a déjà été fait, mais nous allons à présent intensifier la lutte,“ a-t-il déclaré. L’Allemagne souhaite par ailleurs actualiser la liste noire des paradis fiscaux, sur la base des documents de Mossack Fonseca. Une liste noire qu’il souhaite universelle.

Recommandée par le cabinet d’avocats panaméen pour sa législation favorable aux sociétés écran, la Nouvelle-Zélande a commandé un audit indépendant à l’ancien président de PricewaterhouseCoopers dans le pays, John Shewan. “Nous sommes prêts à modifier nos règles de publication, si cela s’avère justifié,“ a assuré le premier ministre John Key. A l’expert indépendant de se prononcer. En 2014, le fisc néo-zélandais avait lui-même recommandé une réforme de la loi sur les trust funds étrangers.

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