Nouveau chapitre dans ce qu’on appelle désormais le dieselgate. Après Volkswagen aux Etats-Unis, c’est au tour de 16 constructeurs automobiles, dont
Nouveau chapitre dans ce qu’on appelle désormais le dieselgate. Après Volkswagen aux Etats-Unis, c’est au tour de 16 constructeurs automobiles, dont Renault, de se faire éplingler par une enquête allemande.
Parmi eux des grands noms de l’automobile haut de gamme: Porsche, Audi, Mercedes mais aussi Opel ou Volkswagen utilitaires.
En tout, ce sont 640 000 véhicules qui vont être rappelés par les constructeurs allemands. Sur les véhicules incriminés, le système de filtration des émissions polluantes est systématiquement désactivé quand la température extérieure descend sous un certain seuil. Or, en vertu des normes européennes en vigueur, cette procédure n’est autorisée que si elle permet d‘éviter un accident ou un dommage causé au moteur.
Les constructeurs non-allemands ne sont pour l’instant pas concernés. C’est aux autorités de leur pays d’origine de lancer un procédé similaire.
Vendredi Volkswagen a annoncé ses premières pertes depuis 1993: 1,6 milliards d’euros. En cause, 16,2 milliards d’euros de provisions dans ses comptes pour faire face aux suites du “dieselgate”: remise aux normes des 11 millions de voitures concernées, indemnisation des clients aux Etats-Unis, frais juridiques…
Avec AFP