Angela Merkel et Ahmet Davutoglu ont visité le camp de réfugiés de Nizip 2, dans le sud-est de la Turquie dans la province de Gaziantep. 5000
Angela Merkel et Ahmet Davutoglu ont visité le camp de réfugiés de Nizip 2, dans le sud-est de la Turquie dans la province de Gaziantep.
5000 réfugiés syriens dont 1900 enfants y vivent dans des préfabriqués.
Les dirigeants européens sont arrivés à bord d'un autocar lourdement gardé, des hélicoptères dans le ciel #AFPpic.twitter.com/HVIXhK5A1y
— Gokan Gunes (@Gokan_Gunes) 23 avril 2016
Dans un contexte tendu, miné les discussions sur l’application de l’accord sur les migrants, ils ont discuté de l’opportunité de créer des “zones de sécurité” pour les réfugiés côté syrien. Une idée soutenue par la Turquie depuis longtemps à laquelle se rallie désormais la Chancelière.
_“De telles zones sont facilement identifiables le long de la frontière entre la Syrie et la Turquie et nous avons recommandé que de nombreux efforts soient investis dedans. Plus les gens se sentent en sécurité, moins ils quittent leurs foyers.”_a-t-elle argué en conférence de presse à Gaziantep.
L’initiative est loin pourtant de faire l’unanimité. Pour l’ONU, difficile de s’assurer de la sécurité de ces zones.
Beaucoup y voient juste un moyen pour la Turquie de stopper le flot de réfugiés syriens; 2,7 millions y ont déjà trouvé refuge.
Et l’accord avec l’Union bat toujours de l’aile. Les 6 milliards d’euros d’aide, la suppression des visas posent encore problème. Durant la semaine écoulée, Recep Tayyip Erdoğan a menacé de ne pas appliquer l’accord si l’Union ne libéralisait pas rapidement les visas de tourisme pour les ressortissants turcs. L’exécutif européen a indiqué qu’il présenterait un rapport sur le sujet le 4 mai.
Avec AFP et Reuters