Portugal : opération escargot des taxis contre la société Uber

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Par Euronews avec Agences
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Six milliers de taxis ont bloqué vendredi la circulation dans les grandes villes du pays, Lisbonne, Porto et Faro, pour protester contre la société

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Six milliers de taxis ont bloqué vendredi la circulation dans les grandes villes du pays, Lisbonne, Porto et Faro, pour protester contre la société Uber. Des affiches “Uber est illégal”, “Uber est un crime national” ont été collées sur les vitres des taxis, ainsi que des rubans noirs en signe de “deuil de la profession”.

À l’instar de leurs confrères français, belges ou encore britanniques, les chauffeurs portugais accusent l’entreprise américaine de transport de passagers de “concurrence déloyale”.

“Si Uber était une plateforme de service de taxis, nous serions d’accord, explique Vitor Carvalhal, chauffeur de taxi depuis 42 ans. Il y a d’autres plateformes qui le font, comme My Taxi ou 99. S’ils travaillaient comme cela, il n’y aurait pas de problème. Mais en réalité, ils donnent du travail à des gens qui ne sont pas légalement des chauffeurs de taxis.”

Les syndicats réclament l’interdiction d’Uber si la société californienne ne respecte pas les mêmes règles d’assurances et d’impôts que les taxis traditionnels. Selon leurs calculs, l’activité du secteur a baissé d’environ 20 % depuis l’arrivée d’Uber au Portugal il y a bientôt deux ans.

Plusieurs pays européens ont lancé des procédures en justice contre Uber après les protestations des compagnies de taxi traditionnelles. En réponse, Uber a déposé des plaintes auprès de l’Union européenne contre la France, l’Allemagne et l’Espagne pour dénoncer les tentatives de ces pays de faire interdire son application de service de voitures avec chauffeur.

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