Washington et Moscou appelés à consolider la cessation des hostilités en Syrie

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Par Beatriz Beiras avec SANDRINE DELORME
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Face au carnage en cours en Syrie, les Nations unies font appel aux Etats-Unis et à la Russie pour sauver la trêve et les négociations entre le

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Face au carnage en cours en Syrie, les Nations unies font appel aux Etats-Unis et à la Russie pour sauver la trêve et les négociations entre le régime syrien et l’opposition.
Staffan de Mistura, l‘émissaire de l’ONU pour la Syrie, bataille pour maintenir le processus de paix en vie :

“Cette session de pourparlers a plutôt été éclipsée, soyons francs, par une détérioration substantielle, voire inquiétante de la cessation des hostilités.”

La dernière réunion de ce troisième cycle de pourparlers entre les représentants du régime syrien et ceux de l’opposition, enfin ceux qui n’ont pas quitté la table des négociations, n’a rien donné. L’objectif affiché est toujours d’assurer une transition politique en Syrie et il y aura d’autres sessions le mois prochain.

C’est la semaine dernière, que le principal groupe d’opposition, le HNC, le Haut comité des négociations, s’est retiré des discussions après avoir accusé le gouvernement d’Assad d’avoir repris les hostilités.

Cet arrêt de fait des hostilités avait été obtenu par les Etats-Unis et la Russie, à Munich, fin février. Il s’agissait alors de se focaliser sur le plus urgent : tenter d‘établir un cessez-le-feu entre les belligérants pour que l’aide humanitaire puisse être acheminée.

“Une cessation des hostilités dans cette guerre civile doit prendre effet ce week-end”, expliquait alors Barack Obama le 27 février, “nous ne nous faisons pas d’illusions, il y a beaucoup de raisons d‘être sceptique. Même dans les meilleures circonstances, les violences ne prendront pas fin de suite.”

Les deux parties n‘étaient pas parvenues au cessez-le-feu, qui a valeur juridique sur le plan diplomatique, mais cette cessation des hostilités et la trêve observée par l’opposition avaient permis au HCR d’apporter des vivres aux populations les plus affamées, comme ici, dès le 29 février à Moahmiyeh.

Un soulagement pour les civils…

Le 15 mars, le Kremlin avait même annoncé le retrait de ses bombardiers déployés en Syrie après une campagne de cinq mois de bombardements qui ont fait pencher la balance militairement en faveur du régime de Damas.

Diplomatiquement, Bachar al Assad est donc devenu plus difficilement contournable… Le voici avec sa femme, à la télévision syrienne, lors des élections législatives d’avril…

Pourtant, c’est bien sur sa personne et la transition politique que les pourparlers de paix achoppent sans cesse après cinq ans de conflit.

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