Les contrôles aux frontières pourraient durer 2 ans au Danemark

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Par Euronews
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La Commission européenne devrait donner son feu vert mercredi aux Etats membres souhaitant prolonger de manière exceptionnelle les contrôles aux

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La Commission européenne devrait donner son feu vert mercredi aux Etats membres souhaitant prolonger de manière exceptionnelle les contrôles aux frontières intérieures de l’espace Schengen, réintroduits face à la pression migratoire et à la menace terroriste, selon des sources européennes.

La Commission devrait donner son aval à cette mesure inédite de prolongation des contrôles, compatible avec son objectif de revenir “d’ici à la fin de l’année” à un “fonctionnement normal” de l’espace Schengen, c’est-à-dire sans ces contrôles.

La durée maximale de ces dérogations arrive à son terme (le 13 mai pour l’Allemagne, le 16 pour l’Autriche) pour les pays qui ont réintroduit ces contrôles face à un afflux de migrants des côtes grecques vers l’Europe du Nord via les Balkans. Les contrôles réintroduits par Paris sont quant à eux motivés par la menace terroriste. Une procédure exceptionnelle permet cependant une prolongation de ces dérogations, jusqu‘à deux ans (par périodes de six mois) dans le cas où de “graves lacunes” persisteraient dans la gestion d’une frontière extérieure. Or, la Commission devrait justement juger mercredi que c’est le cas à la frontière gréco-turque, malgré les “efforts incroyables” d’Athènes qu’elle a salués la semaine dernière.

Même si la situation “le long de la route des Balkans n’est plus aussi dramatique que dans le passé, nous sommes inquiets au sujet de développements aux frontières extérieures de l’UE”, écrivent les cinq Etats membres ayant réintroduit des contrôles dans une lettre envoyée lundi à la Commission consultée par l’AFP. Ils y mentionnent le “nombre considérable des migrants qui sont encore en Grèce et le long de la route des Balkans”, mais aussi la route migratoire de la Méditerranée centrale, “autre source d’inquiétude”, et le risque que des “groupes terroristes profitent” de la situation.

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