Politique des drogues : "La réduction des risques, ça marche"

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Par Marie Jamet
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Alors que la session extraordinaire de l’ONU sur les drogues 2016 s’est tenue mi-avril l’Europe se bat contre des nouvelles drogues de synthèses

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Alors que la session extraordinaire de l’ONU sur les drogues 2016 (UNGASS) s’est tenue mi-avril, l’Europe se bat contre des nouvelles drogues de synthèses légales comme l’explique notre magazine Insiders cette semaine. Dangereuses, elles posent à nouveau la question de la légalité en matière de drogues et de l’approche à choisir.

Les pré-négociations de l’UNGASS avaient laissé espérer aux ONG du secteur un fléchissement dans la guerre contre les drogues lancée dans les années 70. L’accord adopté par l’assemblée générale dès le premier jour de la session a, certes, réaffirmé ce qui avait suscité cette attente, à savoir remettre l’humain au centre.

Mais, comme le craignaient les ONG, l’accord maintient malgré tout le cadre prohibitif légal cherchant à s’attaquer à l’offre et à la demande plutôt qu‘à la réduction des risques.

Médecins du monde fait partie des ONG qui affirment haut et fort que la guerre contre les drogues est un échec là où les politiques de réduction des risques fonctionnent. Ils en sont en témoins en mettant en pratique la réduction des risques tous les jours.

Olivier Maguet, membre du Bureau et Référent réduction des risques chez Médecins du Monde, explique leur point de vue, en quelques minutes.

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