A 50 jours du référendum pour ou contre le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne, David Cameron a mis en garde mercredi ses compatriotes
A 50 jours du référendum pour ou contre le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne, David Cameron a mis en garde mercredi ses compatriotes devant un comité parlementaire. En cas de Brexit, ce sont 100 000 emplois dans les services financiers qui pourraient disparaître.
Quant aux chances de renégocier un accord commercial avec l’UE il faudra sans doute attendre 10 ans, a précisé un de ses ministres.
“Je ne vais pas vous dire que l’UE est parfaite”, a déclaré David Cameron. “C’est une organisation qui a besoin d‘être réformée. Mais je pense que les changements que j’ai défendus sont importants pour le pays, pour le rendre plus fort économiquement, et au niveau mondial cela nous permettra d’avancer pour nous protéger du terrorisme. Je n’ai aucun doute la-dessus : en tant que Premier ministre je peux dire que nous avons tout intérêt à voter en faveur du maintien.”
Après la visite de Barak Obama la semaine dernière qui a bien fait comprendre aux Anglais que la sortie de l’UE leur serait préjudiciable, Cameron bat le fer tant qu’il est chaud.
Les sondages, eux, n’indiquent rien de très clair : à ce stade le oui comme le non pourraient très bien l’emporter le 23 juin.