Ukraine : retour sur plus de deux ans de conflit

Ukraine : retour sur plus de deux ans de conflit
Tous droits réservés 
Par Yalcin Ademoglu avec Sandrine Delorme
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Il y a déjà deux ans que l’Est de l’Ukraine est plongée dans la guerre civile… Ces affrontements entre l’armée ukrainienne et les rebelles pro-russes

PUBLICITÉ

Il y a déjà deux ans que l’Est de l’Ukraine est plongée dans la guerre civile… Ces affrontements entre l’armée ukrainienne et les rebelles pro-russes ont fait près de 9.300 morts et plus de un million et demi de déplacés.

Un conflit qui est parti d’une étincelle, le refus du Président Viktor Ianoukovitch de signer un accord qui aurait rapprocher l’Ukraine et l’Union européenne…

Kiev s’embrase, la décision est largement et vivement critiquée.

En février 2014, les affrontements entre les manifestants et les forces de l’ordre font une centaine de morts.

Quelques jours plus tard, un accord est trouvé entre l’opposition et la présidence, mais Ianoukovitch s’enfuit, ce qui précipite les choses.

Un gouvernement intérimaire se met en place. Vladimir Poutine déclare qu’il s’agit d’un coup d’Etat et se réserve le droit de recourir à toutes les options possibles, y compris la force, en dernier ressort.

En Crimée, envahie par des hommes en noir, un référendum sur l’autodétermination se met en place.
Le 18 mars 2014, la Russie annexe le territoire, de même que la ville de Sébastopol.

Ce sénario motive d’autres régions pro-russes, comme dans le Donbass. Les régions de Lougansk et Donetsk, fiefs séparatistes, qui ont une frontière commune avec la Russie, organisent des référendums d’autodétermination, le 11 mai.

Le 25 mai, l‘élection présidentielle a lieu. Petro Poroshenko est élu comme président et intervient sans perdre de temps pour empêcher que ces deux régions connaissent le même sort que la Crimée.

Les combats se multiplient. Des batailles meurtrières ont lieu, entre autres, autour de Soviansk et dans l’aéroport de Donetsk. Porochenko ne veut pas laisser l’Ukraine se démanteler…

Puis, le 17 juillet, le vol MH 17 assurant la liaison Amsterdam-Kuala Lumpur est abattu alors qu’il survole l’Est de l’Ukraine. 298 personnes périssent.

Les deux parties s’accusent mutuellement d‘être responsables et le conflit prend une autre dimension.

De nouvelles sanctions contre la Russie sont mises en place par les Occidentaux qui, en parallèle, redoublent d’efforts pour trouver un terrain d’entente entre Poutine et Poroshenko.

Un premier cessez-le-feu est négocié à Minsk, au Bélarus. Mais le protocole n’est pas respecté.

Cinq mois plus tard, en février 2015, un nouveau compromis, Minsk II, est trouvé. Mais depuis plus d’un an, les choses ont peu et mal évolué.

Les violences continuent d‘éclater de manière sporadique le long de la ligne de front qui s’est figée avec les régions du Donbass sous contrôle séparatiste. 600 soldats ukrainiens sont morts… Les pertes rebelles sont inconnues. Et malheureusement, les civils sont toujours en première ligne.

Operational Environment in E. Ukraine as of May 11, 2016, 00:00 EET pic.twitter.com/qnbKRGWleL

— UaUnderAttackEn (@UaUnderAttackEn) 11 mai 2016

#OSCE recognized: by holding "parades" in occupied territory of Ukraine pro-Russian forces violated #Minsk. And? pic.twitter.com/7heiJRzgTj

— Euromaidan Press (@EuromaidanPress) 11 mai 2016

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

L'Ukraine face à la menace des champs de mines

Les Ukrainiens ont commémoré à Kiev la répression sanglante du Maidan

No comment : des missiles russes frappent Tchernihiv en Ukraine, faisant 17 morts