C’est une Dilma Rousseff combattive, déterminée, qui s’est exprimée après sa mise à l‘écart du pouvoir suite au vote du Sénat approuvant l’ouverture
C’est une Dilma Rousseff combattive, déterminée, qui s’est exprimée après sa mise à l‘écart du pouvoir suite au vote du Sénat approuvant l’ouverture d’une procédure de destitution pour “crime de responsabilité”. Elle appelle les Brésiliens à se mobiliser contre ce qu’elle appelle un ‘‘Coup d‘État’‘
“Quand un président élu est chassé pour un crime qu’il n’a pas commis, le nom pour cela, dans le monde démocratique, ce n’est pas l’impeachment, la mise en accusation, c’est un coup d’Etat (…) C’est une procédure fragile, juridiquement inconsistante et injuste, lancée contre une personne honnête et innocente (…) La lutte pour la démocratie n’a pas de date limite. C’est un combat permanent, qui exige de nous tous, un dévouement permanent.’‘
À l’instar des députés, les sénateurs brésiliens ont approuvé, à une large majorité, l’ouverture de la procédure de destitution. Conséquence, Dilma Rousseff est écartée de la présidence pendant 180 jours maximum, en attendant le jugement final des sénateurs. Elle est remplacée temporairement par le vice-président Michel Temer.
Dilma Rousseff a estimé que l’arrivée d’un gouvernement non élu constituait “le plus grand risque pour le Brésil”.