Brexit : la Banque d'Angleterre redoute une récession

Brexit : la Banque d'Angleterre redoute une récession
Par Anne Glémarec avec Reuters
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Son gouverneur, Mark Carney, a livré son plaidoyer le plus alarmiste à ce jour contre une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

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Statu quo monétaire au Royaume-Uni à l’approche du référendum de juin sur le maintien du pays dans l’Union européenne. La Banque d’Angleterre a maintenu son taux directeur à 0,50%, mais a revu à la baisse ses prévisions de croissance à 2% cette année, contre 2,2% précédemment.

Risque récessionniste

Jamais l’institution n’avait été aussi alarmiste sur les conséquences d’une sortie de l’Union – ou Brexit. “Ralentissement de la croissance, augmentation notable de l’inflation : c’est l‘évaluation du comité de politique monétaire" a martelé le gouverneur Mark Carney. “_Ce jugement n’est pas fantaisiste, il est basé sur une analyse rigoureuse et sur une réflexion approfondie. Bien sûr, il y a un éventail de scénarios possibles, notamment celui d’une récession technique.

Risque inflationniste

Le problème, c’est que cette croissance négative s’accompagnerait d’un plongeon de la livre Sterling. La devise britannique s’est déjà dépréciée de 9% depuis son pic de novembre. Les économistes redoutent un dérapage de 20% supplémentaires en cas de Brexit.

Une telle dévaluation générerait de l’inflation importée et placerait la Banque d’Angleterre devant un choix cornélien : remonter les taux contiendrait certes les prix, mais au détriment de l’activité, et donc de l’emploi.

The Bank of England is right to warn leaving the EU could cause lower growth and unemployment to rise – that would hurt working people.

— David Cameron (@David_Cameron) 12 mai 2016

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