Faut-il interdire l’avortement ? La question fait débat en Pologne. Une pétition lancée par deux groupes de défense du droit à la vie est en passe
Faut-il interdire l’avortement ? La question fait débat en Pologne. Une pétition lancée par deux groupes de défense du droit à la vie est en passe d’obtenir suffisamment de signatures pour que le Parlement examine prochainement un durcissement de la législation polonaise déjà stricte en matière d’IVG à l‘échelle européenne. Elle prendrait ainsi le même chemin que Malte, dernier pays de l’Union qui proscrit totalement l’IVG.
En Pologne, si une interdiction générale est votée, les femmes ne pourront plus avorter même après un viol, si leur santé est en danger ou si le foetus présente des anomalies ou n’est pas viable. Cela peut sembler extrême, non ? C’est pourtant ce que pensent les “pro-vie” à l’origine d’une proposition législative en ce sens. Leur texte a des chances d’aboutir prochainement au Parlement. Une initiative qui est à l’origine de manifestations et contre-manifestations comme nous le présente Janush Hmielevski dans son reportage.
Accents d'Europe – La Pologne revient sur l’IVG https://t.co/FoMnc61ni5
— RFI Mag (@RFImag) 15 avril 2016
A quoi ressemblerait la Pologne si elle instaurait une interdiction générale de l’avortement ? Réponse : à Malte !
Valérie Gauriat est partie en reportage sur cette île, le dernier pays de l’Union européenne qui proscrit totalement l’avortement. L’IVG est un sujet tellement tabou que celles qui y ont recours à l‘étranger préfèrent cacher leur démarche à leurs proches. Rares sont les femmes concernées qui ont accepté de témoigner dans le reportage de notre journaliste. En fin d‘émission, Valérie Gauriat nous en dit plus sur la situation dans ce pays où les médecins qui pratiquent une IVG risquent jusqu‘à quatre ans de prison et où les taux de malformations congénitales sont plus élevés qu’ailleurs en Europe.
La situation inégale de l’avortement en Europe.
Par Bérangère Saumierhttps://t.co/gZ2ar0pCKu#avortement#europepic.twitter.com/6ysZrfl15T— Eurosorbonne (@eurosorbonne) 15 mars 2016