Après Paris en 2014, le Nigeria accueille samedi un sommet international sur la sécurité. Outre les chefs d’Etat français et nigérian y participent
Après Paris en 2014, le Nigeria accueille samedi un sommet international sur la sécurité. Outre les chefs d’Etat français et nigérian y participent leurs homologues du Bénin, du Cameroun, du Tchad et du Niger. Au menu des discussions : comment combattre le groupe islamiste Boko Haram ? Car si le président français François Hollande juge les résultats obtenus jusqu’ici “impressionnants”, il reconnaît que la menace demeure.
“Ce groupe terroriste a été amoindri, ce groupe terroriste a été obligé de reculer, ce groupe terroriste a été pourchassé, a laissé les territoires qu’il contrôlait et a pu ainsi être encore davantage ciblé, a-t-il déclaré. Ce groupe terroriste reste néanmoins encore une menace.”
Le président nigérian, Muhammadu Buhari, bien que déclarant Boko Haram “techniquement” vaincu, espère que le sommet ouvrira la voie au déploiement d’une force militaire de 8 500 hommes des cinq pays concernés, une force qui aurait déjà dû voir le jour en juillet 2015. Les Nations unies se disent, elles, “alarmées” par les liens que Boko Haram noue avec le groupe Etat islamique (EI).