Le constructeur automobile japonais a admis des irrégularités dans la mesure des performances énergétiques de ses véhicules. Mais il dément avoir triché.
Après Mitsubishi Motors, Suzuki a reconnu à son tour avoir utilisé depuis 2010 des tests d’efficacité énergétique non-homologués.
Le constructeur automobile japonais a fait son mea culpa ce mercredi, précisant ne pas avoir cherché à tricher, contrairement à son compatriote. 2,1 millions d’unités sont concernées, au Japon uniquement, assure le groupe.
“Nous présentons nos plus profondes excuses pour ne pas avoir respecté la réglementation en vigueur pour tester les performances énergétiques de nos véhicules,“ a déclaré Osamu Suzuki, 86 ans, actuel président du conseil d’administration.
Son concurrent, Mitsubishi Motors, a lui reconnu avoir embelli les résultats de ces mêmes tests. Assumant la responsabilité du scandale, son patron, Tetsuro Aikawa, a démissionné ce mercredi. Il sera remplacé par l’actuel président du conseil d’administration, en attendant l’arrivée de Nissan aux commandes.